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La création d'une entreprise en SARL (Société à Responsabilité Limitée) ou EURL (Entreprise Unipersonnelle à Responsabilité Limitée) présente plusieurs caractéristiques qui en font des choix populaires pour les entrepreneurs. Sur le plan juridique, ces formes offrent une structure solide avec des règles de fonctionnement claires, favorisant la stabilité. Dans les SARL, le capital social est librement fixé par les statuts, et la responsabilité des associés est limitée à leur apport, ce qui réduit les risques personnels.

Sur le plan fiscal, les SARL et EURL sont généralement soumises à l'impôt sur les sociétés, mais l'EURL peut opter pour l'impôt sur le revenu, ce qui peut être avantageux pour les petites structures ou celles qui souhaitent optimiser leur fiscalité. Pour les aspects sociaux, les gérants majoritaires des SARL et les dirigeants d'EURL sont considérés comme des travailleurs non-salariés (TNS), ce qui implique des cotisations sociales généralement moins élevées, mais avec une protection sociale moindre par rapport aux régimes salariés. Les gérants minoritaires ou égalitaires des SARL relèvent, quant à eux, du régime général de la sécurité sociale.

Sur le plan administratif, la création d'une SARL ou d'une EURL implique la rédaction des statuts, le dépôt du capital social, et l'immatriculation au Registre du Commerce et des Sociétés (RCS). Il est également nécessaire de publier une annonce légale pour rendre officielle la création de l'entreprise. La SARL peut comporter entre 2 et 100 associés, tandis que l'EURL est conçue pour un seul associé, offrant une grande flexibilité en termes de gestion.

En résumé, la SARL et l'EURL sont des structures populaires pour les petites et moyennes entreprises grâce à leur cadre juridique stable et à la limitation de la responsabilité. Cependant, elles nécessitent un suivi administratif rigoureux et une bonne compréhension des implications fiscales et sociales pour un démarrage réussi.